Dés 2013, la convention triennale d’objectifs entre le ministere des sports et ie ministére délégué a la ville, fixait un objectif de réduction des inégalités d’accés a la pratique sportive en développant l’accés aux équipements sportifs ou en favorisant une offre d’activités physiques et sportives diversifiée.
Dans ce cadre plusieurs autres axes majeurs ont été identifiés par cette convention dont le développement des pratiques sportives libres et émergentes.
En 2015, le plan « Citoyens du sport » a vu le jour et visait à favoriser l’accés a la pratique sportive encadrée des habitants des quartiers prioritaires, au soutien a l’éducation a la citoyenneté par fe sport et a s’’appuyer sur le sport pour favoriser les parcours d’insertion social et professionnel.
Le 19 avril 2019, la circulaire interministérielle « sports-villes-inclusion », précise qu’il convient désormais que chaque contrat de ville comprenne un volet intitulé « action sportive 4 vocation d’inclusion et territoriale ».
Pour le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) : « Des sports émergents se développent et captent une grande partie de celles et ceux qui ont une pratique sportive récente (moins de 3 ans). Ainsi, le double Dutch, le freestyle foot, le breakdance, le tricking (ou tricks) ou le street-workout sont des pratiques urbaines qui touchent un public trés large et sont fortement relayées sur les réseaux sociaux. Malgré un lobbying soutenu, ces APS n’ont pas regu de reconnaissance institutionnelle, avec la notable exception du breakdance qui a figuré aux Jeux olympiques de la Jeunesse en 2018 a Buenos-Aires ».
Le Conseil d’Etat explique, dans son rapport « Le sport quelle politique publique (16 octobre 2019) », que la politique publique du sport doit répondre a d’importantes attentes sociétales. En particulier, pour l’accés des femmes, des hommes et des personnes en situation de handicap.
Il rajoute que « Le sport est par ailleurs un vecteur d’insertion…Il est donc souhaitable. de recenser, soutenir et étendre les actions innovantes utilisant le sport a des fins d’insertion et d’émancipation, afin de valoriser davantage le potentiel de l’éducation par le sport ».
Pour agir efficacement a l’endroit des territoires urbains fragiles, la politique de la ville utilise une démarche de mobilisation des actions relevant des politiques publiques de droit commun. Parmi les politiques de droit commun ciblées, celle du sport constitue un levier important de lutte contre les fractures territoriales et de réduction des inégalités sociales auxquelles les habitants des quartiers prioritaires sont particulièrement exposés.
Différentes structures administratives nationales en lien permanent avec le ministére des sports vont porter successivement cette ambition : Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE 2006-2014), le Commissariat général a l’égalité des territoires (CGET 2014-2019) et plus réecemment l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT Janvier 2020).
- Enjeux et problématiques
Au-dela des actions soutenues financiérement par les crédits de la politique de la ville, PANCT et le ministére des sports souhaitent connaitre plus en détail les actions en lien avec la politique de la ville menées par les associations membres du collectif « freestyle ». Cette étude s’inscrit plus largement dans la mesure 65 « Mesurer limpact social du sport auprés des habitants des QPV » pilotée par |l’ANCT en fien avec le ministére des sports dans le cadre du plan héritage de Etat des JOP de Paris 2024. ‘
Cette étude sera l’occasion de montrer la grande diversité des actions des membres du réseau, les différentes maniéres de faire et de prendre en compte les habitants vivant dans les quartiers de la politique de la ville. Ce sera également l’occasion pour chaque membre du collectif de pouvoir connaitre les expériences des autres.